L’Histoire de: Maxine Godin

Il y a quelques semaines Maxine Godin, 15 ans, m’a écrit pour me demander si elle pouvait profiter de ma plateforme pour raconter son histoire au public québécois. J’ai tout de suite accepté et je l’ai laissé s’exprimer! Voici ce qu’elle a à vous dire, voici le message qu’elle veut transmettre!

L’importance de croire en ses rêves
Par Maxine Godin

On a tous des rêves un peu fous. Je suis certaine que tu as déjà pensé à un de ceux-ci et que tu t’es dit : « Bin voyons donc c’est impossible que ça m’arrive un jour ! ». Que dirais-tu si je te prouvais le contraire ? Tu me diras sans doute « arrête-moi ça jamais j’n’irais au NFR » ou bien « jamais que je vais me classer dans les rodéos, je ne suis pas de calibre pantoute ».

Je crois qu’il y a un début à tout. On a souvent tendance à voir une immense montagne devant nous, mais si on y va petit bout par petit bout, sans regarder trop souvent le top de cette montagne-là, on peut y arriver. Laissez-moi vous expliquer mon histoire à moi. L’histoire de la réalisation de mon big dream.

Comme tout le monde, j’ai commencé à quelque part. Du haut de mes 6 ans, je faisais des shows avec mon petit cheval, au petit lope, et faire un 20 secondes c’était hot!
Ce n’est que 9 ans plus tard, après avoir eu d’autres chevaux qui m’ont extrêmement appris, après avoir suivi une tonne de cours et après avoir eu la chance de rider quelques chevaux, que je me suis retrouvé, involontairement, avec Tuff.

Pour la deuxième fois, j’allais essayer d’avoir une relève (la première tentative, Barbie, venait de sortir de Ste-Hyacinthe et n’allait peut-être plus pouvoir compétitionner).

Bref, j’ai travaillé fort pendant un hiver complet en souhaitant que tout se passe bien et que je puisse avoir une relève pour me permettre de continuer ce sport que j’aime tant. Pendant ces entraînements aux frettes de l’hiver, je souhaitais secrètement pouvoir terminer dans le top 10 MFA…

Lors qu’est arrivé le premier futurité de l’année, je me suis fait charrier en sortant du deux. Misère que j’avais mal à l’orgueil, mais surtout qu’est-ce que le monde allait penser de moi. C’est à ce moment-là que Sophie Longpré, ma coach, m’a dit de ne pas penser à ce que les gens ont pensé de ma performance et de focaliser sur mon travail et mes objectifs.

En fin de compte, après toutes ces péripéties, notre saison a été incroyable. J’ai classé dans tous les autres futurités. Tuff à même gagné le cheval au grand cœur de l’année et je suis repartie avec le trophée Élite dans Lanaudière. Je n’ai peut-être pas fini dans le top 10 MFA, mais pour moi, c’était tout comme. J’étais bien fière de nous, de notre équipe qui même en partant d’un pas maladroit, a su prouver aux gens que l’âge ne signifie rien, que si on le veut et que si on met le temps nécessaire, tout est possible. La seule limite qu’on a c’est nous-mêmes.
C’est là qu’on a eu une idée fofolle : on s’ait inscrit au BFA. J’allais enfin réaliser un de mes rêves !

Rendu au BFA, j’ai pogné la gastro. Une vraie de vraie qui m’a empêché de faire mon exhibition. La pression était donc au rendez-vous lors de ma première go et j’ai jeté. J’avais le cœur gros, mais je me suis dit que je ne devais pas me laisser affecter par ça. Il fallait focaliser sur ma prochaine go.
J’ai donc travaillé fort sur mon mind set, et rendu à ma deuxième go, j’ai fait confiance à mon entrainement, et je me suis fait confiance à moi. Je me seulement dit qu’il fallait laisser aller les choses.
Ça a marché ! On s’est rendu en finale et je n’en revenais tout simplement pas. Juste avant, je me suis dit que j’y allais pour le trip, pour le fun (il arrivera ce qu’il arrivera). C’est là qu’on allait voir si mon travail ardu avait servi à quelque chose.

Je suis présentement assise dans mon salon et j’ai le titre de youth reserve world champion. Je n’arrive tout simplement pas à le réaliser. J’ai beau me pincer, mais je ne me réveille pas. Je suis sur un nuage, parce que moi aussi, il y a quelque temps, je me disais que jamais je n’allais atteindre ce rêve un peu foufou.
Malgré tout, j’y ai cru. J’ai travaillé fort, autant physiquement que mentalement. J’ai laissé faire les autres, je les ai laissés dire ce qu’ils voulaient. J’ai foncé en me disant qu’un jour, ils allaient finir par ravaler leurs paroles. Je me suis priorisée et j’ai cru en moi, en mes rêves et en ma façon de faire. En m’entourant de personnes qui en valaient la peine, j’ai pu pousser mes limites en me disant que je pouvais toujours faire mieux, que je pouvais toujours m’améliorer.

Le meilleur conseil que j’ai pour toi qui lis cet article, c’est qu’il n’y en a pas de recettes miracles. Le seul moyen d’y arrivé, c’est d’arrêter de faire ce que tu fais et d’aller rider. Aussi, tu dois croire en toi! You get what you work for, not what you wish for!!!

3 thoughts on “L’Histoire de: Maxine Godin

  1. Ton histoire est superbe cest une belle preuve quand on veut on peut, il faut simplement Cest ce qu’il faut sans oublier quil y a du temps à prendre ET des efforts à faire POUR améliorer nos points faible!!

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  2. BRAVO belle Maxine, je te connais depuis tes débuts et je sais combien toi et tes parents ont travaillé dur pour te rendre ou tu es rendue.Continue sur ta belle lancée,nous sommes très fiers de toi.xxx

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